Résumé de l’article sorti sur le site de la Fédération Francaise de karaté:
Alain Formaggio : « Grand rendez-vous à venir ! »
Événement krav-maga les 6 et 7 avril prochains à la Halle Carpentier
Alain Formaggio, 6e dan, expert fédéral de krav-maga pour la FFK, et de self-défense pour les forces de l’ordre, évoque la spécificité de cette self-défense particulière et nous annonce un grand rendez-vous pour ce début du mois d’avril.
D’où vous vient ce goût de la self-défense ?
Vers treize ans, j’ai commencé le karaté par sentiment d’injustice. Je crois que c’est à l’école que l’on vit d’abord les enjeux de la vie à venir, avec des émotions puissantes. Je voulais pouvoir faire quelque chose contre ces grands qui, sous prétexte qu’ils étaient les plus forts, se permettaient de faire régner leur loi sur les plus jeunes. C’était aussi l’époque Bruce Lee, Docteur Justice, qui renforçaient cette conviction que le karaté pouvait faire de vous un héros. J’ai commencé avec Yvan Simon et j’ai adoré mon premier stage, ceinture verte, avec Francis Didier, Roger Paschy… Je m’entraînais comme un fou. Et puis il y a eu le full-contact de Dominique Valéra. On s’est dit « c’est ça qui est bon », et on a enfilé des protections au club. J’ai fait de la boxe française avec Robert Paturel. En 2004, j’ai même été vainqueur au mondial de Corée avec l’équipe de la fédération française de boxe française. À vingt-deux ans, je suis entré dans la police. Avec mon expérience et trois diplômes en full, boxe française et kick, je suis rapidement parti en formation pour devenir instructeur de self-défense, mais aussi de tir de combat, une autre grande passion. Dans le monde du guerrier, l’arme est toujours le prolongement externe des capacités du corps. En qualité d’expert pour les forces de l’ordre, j’ai pu aider Robert Paturel, de retour des USA, à introduire le tonfa en France.